dimanche 1 juillet 2012

jours 48 et 49: éclate et nuit de karaoke à Shibuya

Salut à tous.
Encore une fois un article regroupant les deux jours de ce weekend, même si cette fois il y a une simple raison, en partie donnée dans le titre: nous avons passé la nuit à faire du karaoké (je précise que nous tous sommes restés éveillés pendant la durée totale de la séance.), aussi  à la fin nous étions quelque peu fatigués et cette journée ne fut pas palpitante, ni même active, à moins que la sieste soit subitement devenue sans que je le sache un sport olympique déchainant les foules avec des compétitions féroces. Ou alors nous ne vivons pas dans le même monde, vous et moi.


Donc le weekend a été placé sous le signe de l’éclate et pas seulement parce que le groupe s'est séparé et que chacun a fait ses activité de son côté, avant de se regrouper à la statue de Hachiko à Shibuya. Victor est allé retrouvé Lucie, Pierre et Paul pour piqueniquer aux Jardins Impériaux Orientaux avant d'aller faire un tour à Ueno et son parc. Jérémy et Vincent sont allés au sanctuaire Meiji Jingu, dans le quartier de Harajuku pour retrouver un étudiant japonais que nous avions rencontré au jardin imperial il y a un mois. Il etait accompagné de trois jeunes japonaises, qui n'avaient pas été annoncées (ce qui constitue la situation inverse de la dernière fois avec "Fra-Yoko"), preuve que comme quoi, c'est moi qui porte la poisse dans ce domaine. Cette charmante compagnie a donc guidé les deux chanceux dans le sanctuaire et les a emmené faire des "Purikura", des petites photos autocollantes rigolotes.
Moi, j'ai été en solitaire à Ueno, parce que je voulais profité des musés de Ueno, parce qu'ils ferment tôt (entre 16h30 et17h30, avec 18h pur le Musée National de Tokyo). Autant dire qu’avec tout les musées du parc, sans compter le zoo et les temples, il y a de quoi faire. J'ai donc fait le tour des temples avec  le "Kiyomizu Kannon-dô", le temple de  Kannon tiré des eaux, en référence à la légende fondatrice de deux pecheurs sortant la statue en or de la déesse de la compassion (Kannon aux milles bras, donc), le Benten-dô construit sur une ile au milieu du lac du parc (ou 3 étangs contigu, je ne sais trop de quoi il en retourne), et enfin le sanctuaire shinto de  Tôshôgû, un des rares batiments datant du debut d'Edo ayant survécu au tremblement de terre du Kantô. L'architecture de ce dernier complexe est tres particuliere, typique du Shinto. J'ai donc accomplis les purifications, le rituel de traversé du cercle sacré au Toshogu et tiré la fortune au Benten-dô. Ce coup-ci, c'etait "tres bonne fortune" à ce qu'on m'a dit, car il n'y avait pas de traduction. Je suis ensuite allé au Musée de Shitamachi, consacré l'ancienne ville basse (traduction de "Shita-Machi") d'avant 1900. Il y a là la reconstruction ( parce que les objets sont authentique et ont servi autrefois à des particulier, avec quelques réparations) d'un boutique de fabriquant de ficelles pour les chaussures-sandales de l’époque, d'un forgeron du cuivre et l’échoppe d'une marchande de bonbon et de jouet. Quelque élément sont cocasses, comme les couches pour bébé, les toilettes ou l’énigmatique escabeau qui fait aussi poubelle. J'ai aussi remarqué une erreur. Saurait vous la trouver? Enfin, j'ai tiré à nouveau la fortune dans le musée. Ce coup-ci, j'ai eu "petit bonheur", il y avait la traduction à côté. Et j'ai accroché un bonhomme de papier porteur de souhait à l'arbe des ouhait utilisé pour la fête du 7 juillet (date à laquelle deux divinités/étoiles (une homme et une femme amoureux) habituellement separées par la Voie Lactée se retrouvent au milieu de celle ci). J'ai aussi joué à des jeux d’époque, telle que des sortes de bilboquet et de flippers, des toupies et des casse-têtes. J'aurais bien dit que certains de ces derniers étaient impossibles. 
Le musée fermait, j’étais le dernier visiteur à partir. Ensuite, je me suis promené. J'ai retrouvé par hasard le groupe de Victor, en compagnie de Tsukasa(alias Tsu) et Josué. Ces deux dernier se rendait chez Tsu, ce fut par hasard qu'ils avaient été rencontré sur le chemin depuis la gare d'Ueno. Nous les avons quittés pour se dirigés vers le Nord. Là, les quatre restants ont voulu visiter en vitesse le Musée National de Tokyo, moi, j'ai  été de mon côté voire les cimetières des environs qui abritent des tombes de la famille Tokugawa. Le premier était fermé, protégé par un haut et d'épaisses grille tandis que le second est ouvert sur le monde. Il y a même une route qui passe en son centre. Le cimetière est très animé, des gens se promènent aux milieux des tombeaux.Des chats ont trouvé refuge en nombre dans le dedale des allées. Bon, ca fait toujours un drole d'effet de voire un corbeau perché sur une stèle funéraire. Mon trouble fut reduit par la pensé qu'il eu put,au vue de sa posture,  aussi souiller par ses voies naturelles la beauté de l'endroit.  Les tombes sont en effet très artistique. C'est surtout le cas du mausolé du dernier shogun tokugawa, devenu duc apres la restauration Meiji.
J'ai ensuite pris le train pour Shibuya. Je suis arrivé au lieu de rendezvousavec une heures d'avance, heure que j'ai mis à profit pour aller faire quelque emplettes au "Book off" que j'avais repere lors de ma premier visite. Et une chose est sur, j'y retournerait encore. Je retournais pile à l'heure au point de rendez vous, où attendaient Jérémy et Vincent. Les autres sont arrivé à 20h10, soit dix minute de retard, ce qui est un bon score pour nous, même si un retard n’était pas grave, le karaoke commenceant trois heures plus tard. Nous avons vadrouillé dans le quartier avant de découvrir un restaurant agréable, bien qu'il se situe au troisième étage d'un immeuble (c'est courant au japon, avec le peu d'espace) et qu'il faille commander au moyen d'une machine et donner les tickets obtenus au serveur, ce qui est assez surprenant comme mode de fonctionnement. Nous avons ensuite  patienté dans un immeuble de jeux d'arcade, pachinko et Purikura. La zone purikura est d’ailleurs accessible uniquement en présence d'une fille, les groupes uniquement masculins étant interdis d’accès.
Enfin, à 23h, nous sommes arrivés au karaoke. Armé de deux micro, et d'une paire de console pour programmer les chansons, nous étions prets pour la bataille. Les hostilités furent entamées par l'opening de OnePiece "We are" magnifiquement interpreté par Vincent et surtout Jeremy, dont la preparation incluant le visionnage intensif d’animé a payé, comme il l'a confirmé pour d'autres titres, les chantant de mémoire, déchiffrant au minimum les paroles à l’écran. Paul et Pierre se servaient également de leur mémoire. Vincent faisait l'exploit d'obtenir de bon score en déchiffrant les kanji et kana des paroles, même si parfois ses connaissances avaient le plus d'utilité. Ceci concernent bien sur les chansons japonaises, que l'on a tiré majoritairement  des animes, et des classiques de AKB48, essentiellement pour cause de méconnaissance et de manque d’intérêt pour les autres répertoires, pour les chansons anglophones, nous nous débrouillons (Pour celles ci, le problème était plutôt la disponibilité, ainsi qu'une recherche ardue). Queen, Red Hot Chili Pepper, et d'autre y sont passés. Pour ma part, j'ai chanté du Franck Sinatra, du Nightwish et du Hammerfall. Je'ai aussi fait preuve de témérité,en choisissant des titres nippons pour lesquels mes connaissances été plutôt vagues. Si l'on excepte que je perdais facilement concentration, rythme et fil de la chanson à cause de mes faibles capacités de déchiffrage ou les conversations sur les prochains choix menant à des conversations parasites, je m'en suis bien sorti pour cette partie.  Lucie se cantonnait au répertoire anglophone et Victor fut peu entendu, se spécialisant dans l'accompagnement.
A un moment, on a frôlé la catastrophe, mais grace à une prompt intervention (et à l'incapacité momentanée du chanteur à assurer la performance) les degats de la menace justinbierienne furent limités.
La séance s'est terminée sur la tradition naissante de "Numb" de Linkin Park pour la cloture.

Apres, nous sommes allés à la gare où chaqu'un est rentre chez soi en train pour se reposer de cette sortie bien remplie.

A la prochaine.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire