mercredi 3 octobre 2012

Betisier

Salut à tous.

J'en avais l'idée depuis longtemps. Il fait bien dans les génériques de fin.
Le voici: notre betisier, avec les plus belles gaffes que l'on ai fait.

Commençons dans l'ordre chronologique avec Jérémy au Mac Do :
"Ni Bigmac" La serveuse ne comprend pas, il réessaie en montrant avec les doigts, rebelote.
Finalement, il a réussi. Je passais après et j'étais bien content de n'avoir qu'à dire Bigmac.
La bonne façon était " Bigmac wa futatsu", on l'avait vu en cours, mais la fatigue n'aidait pas. Et puis il fallais prendre ses marques.

Si Jérémy a ouvert le bal, la suivante est de moi. Je suis devant la borne d'entré sur les ligne de train, je passe ma carte Suica , et rien ne s'affiche. D'habitude, il y a le solde de la carte. Croyant qu'elle n'est pas passé, je la repasse et je crois bien que les portillons se sont refermés. En tout cas, ça n'était pas mieux. Je vais au distributeur pour recharger, et là, erreur. Je remet ma carte, en faisant attention à la mettre dans le bon sens. Ça ne marche toujours. Une charmante japonaise vient à mon secours. Le matériel se montre encore récalcitrant. On va voir les agents ferroviaires. Et là solution, ça marche. J'aurais du passer à ma première tentative, c'est normal le non-affichage (une question de face présentée de la carte, je crois), si on me refusais l’accès, les barrières se seraient déployées. Mais résultat, j'ai quand même fait planté le système.

Pour la troisieme, c'est Vincent et Paul ( qui est venu transformé notre quatuor en quintet ce jour là) qui se sont montrer vaillants en y allant jusqu'au bout.
Nous passions commande dans un restaurant de ramens à un distributeur automatique, c'est à dire que nous payions pour obtenir des ticket que nous remettions au serveurs pour avoir nos plats. Nos deux amis avaient décidé d'innover en choisissant un plat autre que les classiques tel que les ramens à l'oeuf (les miens) ou végétariens. L'image qu'ils avez vu sur le menu leur avait plu, avec le gros kanji écrit en orange sur le côté. Nous nous mettont à table, on nous apporte la nourriture, et quand tout le monde est servi, nous passons aux choses serieuses. Une seconde plus tard, deux personnes avaient changé de couleur. Et Vincent se rapella subitement que le kanji orange voulais dire piquant. Et quand quelqu'un qui utilise du wasabi dans sa cuisine dit que c'est piquant, moi jappele ça un euphemisme, c'est que ça arrache. On ne s'étonnait plus de la quantité industrielle de thé glacé à notre table. Si mauvais que nous le trouvions, cela a quand même permis à Paul et Vincent de supporter les seansations que procuraient leur plats, puisqu'ils les ont terminés (avec un peu d'aide de la part de Jérémy pour Vincent). Mais après, ils se sont montrer plus prudents dans le domaine gastronomique.

Enfin une petite dernière collective, pendant nos vacances, à Kyoto. Il faisait chaud, ce jour là. On monte dans le bus, notre destination est proche. Mais il y a la climatisation et il fait si bon. Ça ne rate pas : on s'endort, ou peu s'en faut. Je crois bien avoir somnoler les yeux ouverts pour la plus part du trajet. Dix stations apres notre desination, je reveille à moitié Vincent. "On descent à quelle station? " "[Nom compliqué, et depuis oublié]", "C'est où? Fait voir le plan... Alors on a dépassé cette station et je ne la vois pas après.... Euh, les gars, on a loupé l'arret." "Merde". Bon , ensuite on a pris le bus dans l'autre sens et on est arrivé à destination, avec un peu beaucoup de retard sur le programme.

Voila, c'était nos meilleur bourdes, du moins celle dont je me souviens.

A la prochaine.

Piscine

Salut à tous.
Je déterre  un article qui date un peu puisque ça fait deux mois que nous ne sommes plus au Japon et que j'avais oublié. C’était le samedi du dernier weekend que nous passions à Yokohama, il faisait chaud et j'avais décidé d'aller à la piscine. Aussitôt dit, aussitôt fait. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce fut très éloigné de mes habitudes.
Déjà, le bassin est rond.Vous pouvez vérifier, on la trouve sur google map et google earth. C'est la piscine à côté de la station Negishi à Yokohama, un peu au sud ouest de celle-ci.  On passait devant en train chaque jour, je crevais d'envie d'y piquer une tête ,surtout par forte chaleur. Un rond, une plateforme au centre pour les maitre-nageurs, comment on nage, à votre avis? Hé oui! On nage en rond. Et tout le monde dans le même sens. Même ceux faisant la planche! Le déplacement de la foule dans l'eau créait un courant circulaire. Il y avaient bien des gens statiques, mais vraiment peu et généralement sur les bords (là ou le courant était faible). En fait,on aurait dit la Place de l’Étoile à Paris, en remplacent les voitures par des nageurs et en mettant plein.
Les vestiaires étaient aussi déstabilisant, car ils ne contiennent que des casiers, et aucune cabine pour se changer dans l'intimité (il y a d'ailleurs des casiers entre les vestiaires hommes et femmes, alors ceux là sont peut être mixte, mais guère pratique pour se changer). On se change au milieu des autres, debout. Les Japonais ont l'habitude avec les sentos (bain publique) et les onsens (sources thermal, où c'est le même système, mais certains ont prévu le coup, avec l’équipement nécessaire: ils apportent des espèces de serviettes-pantalons/jupes qui,  en plus de se sécher, permettent le passage du maillot de bain aux vêtements "civils", et vice et versa, en ayant les deux main libres et l'intimité protégée. C'est comme au mont Fuji, un classique, une loi quasiment, le japonais est toujours bien équipé, le plus souvent avec le gadget ad hoc, qui se révèle plus utile qu'à priori.

La population des nageurs a une composition intéressante. Par exemple, j'y ai vu beaucoup de couples alors qu'ils se font discrets ailleurs (sauf aux alentours de notre hôtel). Sans surprise, il y avaient beaucoup de gamins qui jouaient dans l'eau. Pour une fois, ils ont décroché de leur console de jeux (qui ,si ma mémoire est bonne, ne fait pas bon ménage avec l'eau), tant mieux. J'ai aussi remarqué que de nombreux japonais (surtout des japonaises, en fait) portent des t-shirts dans la piscine. Certes chez nous aussi, ça se fait, mais là, les proportions sont plus importantes d'un facteur au moins 10. C'est dingue toutes les informations sur la population que l'on peut tirer dans un endroit aussi anodin.
C'est sans doute parce que cette piscine est assez importante pour que presque toutes les tranches de la société y vont (extrêmes exceptés, encore que...). Tout à fait d'accord avec Patrick Coutin quant au plaisir de l'observation de la gent féminine, je n'ai pu résisté à la pratique d'un de mes loisirs estivaux favoris :-) .  Il y avait donc des femmes de tous horizons : des petites vielles,  des jeunes, des belles, et d'autres moins...  des femelles sumos qui sont ici baleines :-), des banc de thons :-), pas mal de sirènes enchanteresses, mais toujours accompagnées... Je laisse là ces ces observations/divagations mi-poétique mi-n-ieme degré (avec n supérieur ou égale à deux)  pour d'autres constatation plus sociologique : il y a beaucoup de groupes (de jeunes notamment), mais très peu se créent sur le lieux même. Ils étaient généralement formés préalablement. Ceci est étrange compte tenu de la densité de population et les contacts que cela implique, amis cela met en lumiere la mentalité des japonais de distanciation avec les autres. Ainsi, dans la même veine, je n'ai pas l'impression que  la piscine soit  un lieu de drague.  Ce type de rencontres a des difficulté de réalisation au Japon et ça pose d'importants problème de société, je crois. Trois fois rien, juste un wagon réservé aux femmes par train, des flopées d'agences matrimoniales et deux trois autres bricoles...

A un moment au signal des maitre nageurs, tout le monde est sorti de l'eau. Et comme d'habitude, je n'ai rien compris aux annonces. Je n'en connais donc pas la cause : peut etre quelqu'un a-t-il perdu son poisson rouge dans la piscine? Ou bien s'agit-t-il d'une attaque chronique de Magicarpe?

 Magicarpe, le fléau des eaux nippones

En fait, on me souffle que c'est pour des raison de santé publique et qu'il faut faire une pause toute les heures. Enfin, je trouve ça un peu excessif de faire sortir tout le monde. Je ne vais pas entrer en catatonie parce que je nage deux kilomètres dans une piscine. Mais j'oublie la ténacité légendaire des japonais qui continuent jusqu'à la mort si on les laisse.

 Enfin, ce fut un moment de détente aquatique très agréable.


A la prochaine!

dimanche 2 septembre 2012

Tourisme au Japon: question de poids

ou de masse, c'est plus ou moins la même chose à un facteur prés à la surface de la Terre. Et je vais pas  souvent faire un tour sur la lune et Jupiter. En effet, votre serviteur sera le cobail pour le présent article.

Salut à tous.
Le theme de cet article n'est pas le tourisme et l'engorgement des sites majeurs par des flots humains, mais plutot de ses effets sur l'organisme. Autant le dire tout de suite, ma conclusion est que le tourisme au Japon fait maigrir. Les fortes chaleurs (ou pas), le sac à porter ( dans  une certaine mesure, puisque  lors de nos vacances,  nous déposions en générale la plus grande partie de nos affaire à la Guest House), les efforts (marches...) ont contribué à une baisse significative de ma masse corporelle.
Pourquoi est ce moi le cobail, le seul sujet de l'experience?  Parce que je  suis parfois un boulet, et qu'il est toujours bon de connaitre le poid du boulet que l'on va se trainer. Non,en fait,  je délire là. C'est parce que j'en ai eu l'occasion et parce que je n'ai pas de donnés sur les autres (à part Jérémy, et encore, c'est vague: trop lourd!), ils ne se pèsent pas surement. Dans le batiment de bureau de l'entreprise, à chaque étage ou presque, il y a une balance fantastique qui analyse beaucoup de paramètre, IMC, taux de graisse... Et dans certaines guest houses où nous logions pendant les vacances, il y en avait.
Donc avant  le mont Fuji, j’essaie la balance High Tech par curiosité. Je faisais 78kg, un taux de  tissu adipeux de , un "niveau adipeux" de 5 alors que la moyenne est à 3, un age corporel de 24ans (sachant que la machine a été calibré avec le modèle des japonais, c'est pas trop mal). Ça affichait aussi 1823kcal, sans que je sache trop a quoi cela corresponde.
Juste après le mont Fuji, la même machine m'annonce que ma masse etait de 75 kg, mon IMC de , mon taux de graisse de , mon  "niveau adipeux" toujours de 5 et mon age corporel de 23 ans (c'est bein, on se rapproche de la vérité.  C'est dingue quand même que je rajeunisse quand je maigris, le modèle pour grand doit être un echala longiligne qui se retrouve à 50 balais avec une bedenne au sujet de  laquelle il se demande comment elle est arrivée là alors qu'ailleurs (sur le corps) pas une once de graisse, ce qui lui fait rassembler à un Oran-outan myopathe ayant un faible pour le peche de gourmandise.). L’énergie énigmatique était pour sa part de 1770.

Enfin, pendant le sejour, sur des balances plus classiques, je faisais 72kg.

Je précise par respect pour la rigueur scientifique et le protocole expérimental que je me suis toujours peser après les repas et avant d'aller aux toilettes, donc mon poid est proche du maximum de la journée.

Ps: petite précision: ce lundi, j'ai vérifié avec la balance magique d'IHI:
-75,1kg
-21.7 d'IMC
-10.0% de tissu adipeux
-niveau 4; j'ai baissé,peut être est ce la chaleur qui change les tissus.
-age corporel: 21ans; dingue, c'est toujours faux, mais là, je fais plus jeune.
-toujours cette valeur d’énergie étrange de 1781 cette fois;

PPS: j'avais ecris cet article en grande partie le 6 aout, mais je devais vérifier certaine valeurs d’où le retard.

vendredi 31 août 2012

jour 87 et semaine 12 : la fin et retour

Il est de retour, encore plus timbré qu'avant...
Ah, non, je ne suis pas tout seul et ça ne marche pas que pour moi.
Ils sont de retour (et pas nécessairement pour vous jouer un mauvais tour), encore plus fou qu'avant.


Salut à tous.
Voila, ce n'est pas  des nouvelles fraiches puisque ca remonte à trois semaine maintenenant, mais divers probleme dont une connexion internet aléatoire, ont retardé cet article.
Donc la dernière semaine fut la conclusions de nos stages, avec présentation devant le service entier plus quelques chefs, des membres des services des autres et quelques pimpins qui se sont visiblement perdu au fond de la salle.  C'est bien, le département entier débarque pour soutenir le brave stagiaire, même si on les a pas ou peu vu pendant ces 3 mois et que ce ne sont pas des maitres en anglais.  Ca fait chaud au coeur. Du coup, j'ai reussi à pommer une salle entière de japonais dans mes explications, au point que personne n'a trouvé de questions intelligentes à me poser à la fin, à part une information à redire. Bravo, le champion!
Une présentation et sa présentation en une semaine (bon, 3 jours), c'est le summum de l'efficacité, vraiment. Le dernier jour, la toute fin, j'avais quand même l'examen de yeux, qui sont toujours aussi jolis pour les specialistes, nous avions tous quelques courses de dernières minutes à faire( les souvenirs et les cadeaux...) en plus des bagages.
 Les farewell parties ont été agréables (à part une mauvaise expérience avec des crevettes pour moi). Elles ont certes posé quelques problemes d'emploi du temps.

Enfin, nous sommes partis le vendredi au matin direction l’aéroport d'Haneda avec nos charges. Je devais être un spectacle puisque je trimballais 70 kilo de bagages, soit a peu près mon poids. Forcement, j’avançais moins vite que les autres.

Donc après 12 h d'avions, soit à peu près autant de visionnage de film, ce qui est plutôt agréable dans ce long trajet, l'escale à London Heathrow, et une heure de vol encore,  nous arrivâmes à Orly. De retour en France.
Et ce fut la separation, apres une derniere photo qui montre que les habitudes japonaises ont bien déteint sur nous.

C'est donc la fin et la dernière chronique narrative. Y a plus rien à raconter aussi. Nous rejoignons nos predecesseurs (parmi lesquels ceux de we.work.for.free.fr ) parmi ceux qui ont fait ce stage à IHI. Les suivantes seront donc thématique uniquement.
Au revoir et peut être à bientôt.

lundi 6 août 2012

le coiffeur japonais

Salut à tous.
On m'avait promis que le coiffeur japonais est une experience surprenante, eh bien c'est vrai! Meme pour ceux d'une chaine, comme St Algue en France.
J'y suis donc allé aujourd'hui, pour satisfaire à certains impératifs d'emploi du temps, en plus d'etre plus presentable pour la presentation final de Mercredi. C'etait un coiffeur de la rue commercante reliant les gares de Sugita et Shin-Sugita, plutot bon marché: 1260 yen soit 12,60 euro la coupe en tant qu’étudiant et ca les valait bien (notamment parce que j'ai du l’embêter).

dimanche 5 août 2012

Vacances

Salut à tous.
Voila. Nos vacances sont terminés, malheureusement. On aurait aimé en avoir plus, parce qu'il y a beaucoup de chose à voir au Japon, et puis parce que le tourisme ici c'est éreintant (enfin, comme on l'a fait, c'est crevant. En mode escargot, en trois mois et en étant dans des palaces-hôtels cinq étoiles, ça doit l’être nettement moins, mais ce n'est pas pour nous.). Petit resumé rapide (je pense que l'on detailleras plus tard), dans l'ordre chronologique:
  • Kyoto jour 1: le pavillon d'or "Kinkakuji", le Ryoanji, Ariashima et le Tenryuji. En soirée, Gion de nuit.
  • Kyoto jour 2 : le chateau Nijo, les jardin du palais imperial de Kyoto (oui, les palais imperiaux, il y en a partout), le pavillon d'argent "Ginkakuji", le chemin des philosophes, le sanctuaire Heian (et son enorme Tori), des maikos (apprentis Geishas) aux Musée des arts traditionnels de Kyoto et pour finir le célèbre temple Kiyomizu-Tera. 
  • Nara :le Todaiji, des temples bouddhiques, des sanctuaires shinto, des temples, des sanctuaires... Ah et des cerfs aussi. Mais on n'a pas fait les ruines de l'ancien palais impérial.
  • Osaka: la veille, excursion pour une soiré à Namba, quartier très commerçant ou on fait des rencontres etranges (des etres à l'aspect etranges qui font la reputation du japon,il y en a aussi à Tokyo, mais la il y en a plus) , echec  pour l'observatoire de la tour ou on voulais aller pous la fin de la soirée, le lendemain, le chateau d'Osaka et separation: Victor a reussi  à aller à l'observatoire et a ensuite traversé à pied trois quartiers en direction du sud, une bonne promenade, j'ai exploré le chateau et le parc à fond puis dégusté des Takoyaki à Namba ( la population était alors plus normale) et finalemnt rentrer à la Guest House . Jérémy et Vincent ont fonçer manger des Takoyaki à Namba,puis visiter l'aquarium d'Osaka, ils étaient d'ailleurs legerement en retard.
  • Kanazawa:  une partie plutot bien conservé de l'ancien quartier des samouraïs à "Nagami Bukeyashiki", le jardin Kenrokuen, le parc du chateau de Kanazawa, le marché de poisson Ômichô, le quartier  Higashi  Chayagai constitué des maisons anciennes des roturiers de l’époque des samourais et pour finir une maison de thé qui vaut le detour:
  • Shiragawago: un ryokan et des veilles maisons avec une toiture en paille
  • repos, achat et acttivité divers de retour à Tokyo. Jérémy et Victor sont allé voir la tombe d'un shogun Tokugawa à Niko.

Voila. A bientôt.

vendredi 27 juillet 2012

semaine 10

Salut à tous.

C'est bientôt la fin et ça se sent. Ça accélère. Malgré les problèmes techniques. L'appareil pour les essais de traction a eu une panne à cause d'une connection defectueuse, ce qui a retardé d'autant l’obtention des resultats. Comme on doit preparer la presentation en même temps, on cavale.