lundi 16 juillet 2012

jours 62 et 63: excursion au mont Fuji et sa region (dit des cinq lacs)

Salut à tous.

Au programme de ce weekend, nous avons eu:
-3h de voiture aller
-arrêt à un festival au bord du lac Kawaguchi
-diner dans un restaurant de Hôtô
- l'excursion proprement dite : l'ascension nocturne et la descente du mont Fuji.
Une belle épreuve; on a bavé. On vous raconteras ça dans un article special, et peut être meme dans plusieurs.
-le passage au Onsen
-le retour, où nous avons fait connaissance avec les bouchons et les plans de secours japonais.


Nous sommes partis à 13h, nous quatre d'IHI, Paul, les deux du MIT et six collegues japonais.
Nous étions dans deux voitures de location. En effet, ce mode de transport n'est pas très répandu au Japon, petitesse d'espace oblige. Donc nous treize étions repartis en une voiture de sept (Jérémy, Vincent et les deux du MIT et 3 Japonais) et six (trois Japonais, Paul, Victor et moi). Sur le trajet, nous avons été dans une station service japonaise, que l'on pourrait qualifier de spéciale (je ne sais  pas si pour le coup, japonaise et spéciale sont équivalent; on a vu seulement un unique spécimen, ce qui est bien trop peu pour conclure en bon scientifique). Elle était énorme. Six restaurants, deux espèce de supermarché dédiées à la nourriture, pléthore de stand dehors, c’était tout bonnement gigantesque. Pour se repérer dans le parking, il y avait des indications au sol: un dessin pour indiquer la rangée, et dont l'initiale en anglais (ballon "Balloon", casquette "Cap",...) et un chiffre pour la place dans la rangée. D'ailleurs, il y a pas mal d'indication au sol sur les routes japonaise, dont les limitation de vitesse...

Nous sommes donc arrivés au festival des Herbes du lac Kawaguchi. En fait, c'est surtout dédié à une plante, la lavande, même si il y a d'autre vegetaux. J4gnore la raison de l'engouement local pour la lavande, qui est assez courant par chez chez nous, en France, surtout dans le Sud. Peut être que c'est le seul endroit où on en fait poussé au Japon.  Mais ils l'utilise pour tout, parfum, savon, gateaus et boissons, en glace (qui est d'ailleurs assez bonne), huilles essentiel, masque, et j'en passe. Ils vendaient aussi des vêtements, surtout des violets. Nous avons egalement vu des performance de sculpture à base de plante en pot, et du bois.

Le Hôtô c'est des ramen, avec l'accompagnement qui va avec, mais plus grand et plat. Nous en avons mangé dans un restaurant ressemblant aux maisons traditionnels: tatamis et tables basse, toit au style si particulier, bannières avec armoiries ("Mon").  On a mangé assis en tailleur à des tables basses tres basse, trop basse pour moi, ma posture n'était pas très confortable (question d'angle).Mes jambes en étaient douloureuse, c'était mal parti. Mais le repas était copieux et nourrissant, ce qui est parfait en préparation de notre randonnée.

Au retour, nous avons été au Onsen. Les autres, partis avec 45 minutes d'avances, en sortaient. J'étais seul avec 3 japonais et les deux du MIT.  Je n'ai donc pas pu discuté dans le bains, mais j'ai eu plus de calme en contrepartie. Je ne sais pas si j'ai bien respecter tout les usages, mais tant pis, on me l'es a pas tellement expliquer. Tout d'abord on se lave, on se douche pour être bien propre (avec des succès relatifs, je retrouve encore aujourd'hui de la poussière volcanique du Fuji dans mes oreilles; en même temps, qu'est que j'en ai mangé), et ensuite on plonge dans le bain chaud pour se détendre. Nous, en plus, on avait un bain en pleine air. Après le froid de la nuit et de la pluie, c'est juste divin. J'y serais bien resté plus longtemps, mais le temps pressait.  Steven du  MIT avait dit "You have guts" que j'avais des tripes, pour ma résistance  au bain chaud. En fait, dans ce cas, on dirait plutôt que je suis un dur à cuire. Et tout  bien considéré,moi qui suis plutôt prude, et terrifié par les douches collectives,  j'étais en fait à l'aise dans la nudité générale. En effet, elle est obligatoire dans les bains qui étaient non mixtes (ceux mixte sont rares).  Pour le reste, je laisse les autres juger...

Enfin, nous avons affronté la route pour le retour. Au début, nous étions sur l'autoroute, mais un incident nous a forcer à emprunté les petites routes pour au moins la moitié du chemin. Ils sont comme ça les Japonais, il y a un accident sur l'autoroute, ils coupent une section entière à la circulation. Et elles ne sont pas petites, celle du Japon. En France, dans le même cas, on coupe une voie ou plus selon la gravité, mais tout, c'est vraiment rare. Nous voyagions donc sur les petites routes et à cette occasion, nous avons fait connaissance avec les plans alternatifs japonais, qui, si on commence à B, avaient bien dû couvrir tout l'alphabet, et même au delà. Chaque fois que l’itinéraire emprunté était encombrés, ils prenaient la première bifurcation pour utiliser un chemin plus ou moins parallèle. Et comme les voitures sont équipés de toutes les meilleurs technologie, que l'on écoute tous les paroles du dieu GPS (et  on utilise ses informations) et aussi que la circulation sur l'autoroute était importante, il y avait quand même du monde sur le chemin bis(Je crois que l'on a été a plusieurs reprise juste derrière l'autre voiture qui était partis avec de l'avance). Ça nous a pris du temps, nous avions au moins trois heures de retard, mais nous sommes arrivé à 10h30 (pour ma voiture) le soir. Nos amis japonais ont été bien aimable de nous déposé à la gare la plus proche de l’hôtel et non une autre comme initialement prévu.
Épuisé par cette longue veille, nous nous sommes écroulés dans nos  lits.

A bientôt.



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