lundi 9 juillet 2012

jour 55: visite au musée des Cup Noodles et Barbecue

Salut à tous.

Ce samedi, je l'ai passé loin des autres. J'ai participé à la sortie organisé par mon tuteur et d'autres de l'entreprise.  Les autres étaient invité aussi, mais le prix, 4000 yens soit 40 euro le barbecue les avait un peu rebuté. Il faut dire qu'il avait oblié de mentionné que c'était Nomihodai (boisson à volonté) inclus. J'en connais un qui le regrette un peu maintenant (Pas moi, puisque j'y suis allé).


Donc on a commencé à 11h par visiter le musée des nouilles en coupe (traduction du nom, plutot litteral parce que je ne trouve pas d'equivalent).
Donc on a visité ça. Ce bâtiment rouge, qui ne paye pas de mine. En même temps, dans le coin, toutes les constructions sont comme ça, neuves  parce que construites sur un terre plein gagné sur la mer. Ça manque de caractère, mais passons. Ce musée est donc dédié, comme son nom ne l'indique pas, enfin pas tout à fait, aux nouilles instantanées. On a donc l’inévitable historique.
 Ca commence en 1958, quand l'honorable professeur Machin a decouvert (avec son microscope!) la formule pour les nouilles instantannées (la nourritures hein, chez les humains, pas besoin de formule, c'est spontanné et à outrance (et toujours au mauvais moment).
 Donc on a la progression du nombre de modèles.
Ça commence a faire beaucoup.
 Certains produits font appel à des personnages bien connus. (Ici Raoh et Kenshirô de "Hokuto no Ken" alias "Ken le survivant").
On trouve aussi des saveurs quelque peu bizarres.

Apres l'historique, nous avons participé à un atelier sur la fabrication des ramens intantannées au poulet : the Chiken Ramen Factory ( Chikin Ramen Fuakutorî, marqué sur ma poitrine, pour ceux qui arrivent à lire les katakanas). On porte donc des tabliers et des bandanas à l'image de la mascotte, un gros poussin jaune.

 C'est un peu " cuisine avec Adibou et Joël Robuchon".
 On ecoute les consignes de la dame avec le micro. On regarde le film.
Puis on pratique avec les assistants en tenue. Et ce à plusieurs reprises. On malaxe la pâte, on mélange, on l’étale à grand coup de rouleau, on la passe à l’espèce de presse, puis au laminoir (le célèbre laminouille, pour ceux qui connaisse la référence, et Pierre Dac), et on coupe les ramens de la bonne longueur aux ciseaux. Dommage, ça m'aurait plus, des pâtes de deux mètres de long. Ensuite on parfume avec le bouillon et d'autres liquides aromatisés,  et la cuisson, la troisième ou quatrième couche de parfum et la friture sont fait par les pros.
Je repart donc avec le bandana, ma préparation de nouille et en bonus celle industrielle, pour comparer.

Einsuite, nous avons fait "My CupNoodle Factory".
En gros, on  achete un emballage vide et un couvercle. on dessine dessus.
 Sacré bazar
 Mon tuteur, Watanabe-san, Fuijii, un gars sympa de 19ans et en bas à gauche, ma realisation
 Voisin et pots-œuvres d'art
 Ensuite on fait remplir les coupes avec des nouille, une des 4 saveurs et quatre des 20 ingredients, soit pas loin de 5400 possibilités.
Ensuite, on scelle l'emballage, on rajoute une couche de plasique autour et c'est du tout chaud tout cuit (plutot au sens litteral pour le chaud) qui nous tombe dans les mains.

Ensuite, nous avons été au barbecue, au "Capitain Tsubasa" Stadium, autrement dit, au Stade "Olive et Tom". Desolé pas de photos, j'étais trop occupé à manger et à boire (et discuter) pour en prendre. J'avais les main un peu poisseuses aussi. Il faut dire qu'il y avait de la viande en quantité,ce qui est rare au Japon et donc explique une partie du prix. L'autre étant la nomihodai. Les tables étaient percées au milieu d'un espace pour mettre les braseros et y faire cuire les aliments. On était proche de la chaleur et en cas de vents défavorable, on se prenait dans la figure la fumée du charbon, parfois aussi du truc qui crame parce que on l'a oublié trop longtemps sur le feu. J'ai donc bu 1.5 litre de bière. Comme soft, il y avait uniquement du coca (avec possible ajout de whisky) et ensuite le plus approchant autrement, c'est de la Vodka-Orange. Donc la bière était un bon moyen pour se rafraichir et soulager  ma gorge des conséquences du feu (chaleur et fumée l’assèchent bien). Si l'alcool gène vraiment l’équilibre et diminue les perceptions, il augmente vraiment les compétences en langues (je crois que je me répète). En fait, je me retiens beaucoup moins pour parler, je ne me soucie plus de ne pas faire de faute. J'ai donc conversé avec mon entourage  en japonais, en anglais, en francais et en un melange des trois.  Le theme principal était les mots en français. Les japonais connaissent bonjour, merci et surtout, par dessus tout,  "je t'aime".  J'ai donc parler avec des femmes d'IHI de quelque dix ans de plus que moi donc quelque peu "Otona-sugiru" comme on dit ici, des amateurs de viandes, avec lequel j'ai ravagé les plateaux de nourriture. Je regrette de ne pas avoir plus parler aux jeunes, à celui de 19ans et celle qui disait avoir 23 ans. Mais le temps est passé trop vite.
Il a fallu se separer.
Je suis rentré à l’hôtel et fait une sieste d'une heure. Puis je suis allé au quartier de la gare de Yokohama, à la librairie Book Off pour quelque achats. J'ai donc marché vingt minute sans que la pluie ne me dérangé plus que ça. Elle était quand même un peu fraiche.  Mon alcoolémie n'avait pas baissée tant que ça. J'avais l'impression légère que les livres et les rayons se déplaçaient. A un moment je l'avais presque entendu parler et je n'en été pas surpris ( en fait quelqu'un parlait de l'autre coté du rayon).  Déjà que le rangement des japonais me semble compliqué, j'avais encore plus de mal, surtout que je cherchais une série particulière (pas trouvée, mais pas grave). J’étais bien désorienté. Mais au sortir des mondes imaginaires et de la boutique, j'avais retrouvé un état normal, même si j'ai mis un moment avant de réaliser que le premier message de fermeture de la boutique était en français avant  celui en japonais(je pensais que j'étais encore un peu " sous l'influence", mais non) !

A bientôt  pour la suite.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire