Deux semaines se sont écoulées en
terre nippone, et il est donc temps de tirer un premier bilan de ce séjour.
Première remarque d’ordre général, c’est que l’on n’est pas fondamentalement
dépaysé par le Japon : le paysage est urbain, il y a des gens en
costard-cravate qui ne décrochent pas de leurs smartphones, on enchaîne
métro-boulot-dodo, on croise des BMW et des Mercedes. Bref, il faut le dire :
le Japon est une société occidentale.
Mais rassurez-vous, tout un tas
de petits détails vous font sentir que vous êtes loin de chez vous.
A commencer bien sûr par le fait que tout est écrit en kanjis et que vous ne pigez rien, mais alors rien du tout, aux divers panneaux, affiches et publicités que l’on croise. Ensuite, le japonais a un comportement que l’on pourrait qualifier d’atypique, suivant nos critères français. Pour commencer, à l’instar de nos voisins de la perfide Albion, il roule à gauche, ce qui est perturbant. Il est en outre excessivement poli : on a croisé dans la rue des gens qui, sans raison apparente, restaient à un endroit et disaient bonjour à tous ceux qu’ils croisaient. De même, au restaurant, ce sont les serveurs qui disent merci, le client se contentant de prendre acte de sa présence. Le japonais tolère la présence d’articles et des boutiques au vu et au su de tous alors que dans notre beau pays du fromage nous nous serions empressés de jeter un voile pudique sur de tels objets. Il est aussi très soucieux du respect des règles. On ne traverse pas au rouge, on attend en ligne par deux devant les portes du métro, pas de cohue ni de bousculade. Mais le japonais est très aimable, et n’hésite pas à aider quatre gaijins qui ont l’air totalement perdus. Dernière anecdote en date, au restaurant, toute la salle a aidé la serveuse à nous donner la traduction de tempura.
A commencer bien sûr par le fait que tout est écrit en kanjis et que vous ne pigez rien, mais alors rien du tout, aux divers panneaux, affiches et publicités que l’on croise. Ensuite, le japonais a un comportement que l’on pourrait qualifier d’atypique, suivant nos critères français. Pour commencer, à l’instar de nos voisins de la perfide Albion, il roule à gauche, ce qui est perturbant. Il est en outre excessivement poli : on a croisé dans la rue des gens qui, sans raison apparente, restaient à un endroit et disaient bonjour à tous ceux qu’ils croisaient. De même, au restaurant, ce sont les serveurs qui disent merci, le client se contentant de prendre acte de sa présence. Le japonais tolère la présence d’articles et des boutiques au vu et au su de tous alors que dans notre beau pays du fromage nous nous serions empressés de jeter un voile pudique sur de tels objets. Il est aussi très soucieux du respect des règles. On ne traverse pas au rouge, on attend en ligne par deux devant les portes du métro, pas de cohue ni de bousculade. Mais le japonais est très aimable, et n’hésite pas à aider quatre gaijins qui ont l’air totalement perdus. Dernière anecdote en date, au restaurant, toute la salle a aidé la serveuse à nous donner la traduction de tempura.
Parlons à présent du stage,
puisque c’est lui qui occupe la plupart de notre temps. Les gens de IHI sont
tous très sympathiques. Le premier jour, j’ai été accueilli comme il se doit,
et l’on m’a présenté à tout le monde, puis on m’a offert un repas au
restaurant. Mon stage consiste en l’utilisation de rayonnements pour la détection,
et jusqu’à présent j’ai modélisé la création de rayons X par utilisation du
phénomène de Bremsstrahlung, en bombardant une cible de tungstène avec des
électrons (pour ceux qui n’ont pas compris, cherchez sur Wikipédia). Nos
horaires sont 8h30-17h30, avec une pause de 12h à 13h, mais j’ai l’impression
qu’on est les derniers arrivés et les premiers partis. Les japonais semblent
rester jusqu’à très tard au bureau. En revanche ils s’accordent de nombreuses
pauses de 5 minutes. Enfin, je dis ça parce que je les vois souvent quitter
leur poste, mais si ça se trouve ils ont juste autre chose à faire ailleurs.
Bref, à ce niveau tout se passe bien, le travail est intéressant et pas
excessivement compliqué, on s’intègre bien, les gens sont gentils, comme tous
les japonais en général.
Enfin, parlons de l’hôtel. Il est
très confortable, pour le coup on ne se moque pas de nous. On a des lits, ce
qui est un point positif au pays du futon (Pierre M. si tu me lis, spéciale
dédicace), le petit déjeuner offert, sauf le week-end. Qui plus est nos fenêtres
donnent sur le quartier de Minato Mirai, sur la Landmark tower, qui se dresse à
273m au-dessus du sol, et sur la grande roue du parc voisin. La nuit (qui
arrive assez tôt dans ce pays) nous offre une très jolie mosaïque de lumières.
Pour conclure je dirais que le
Japon est suffisamment différent pour avoir le plaisir de découvrir plein de
nouvelles choses (en particulier des boissons à l’aspect étrange vendues aux
distributeurs, ça va être un challenge de goûter à ça), mais néanmoins
suffisamment proche pour ne pas se prendre un violent choc culturel dans la
face.
Cela étant, tous ceci n'est qu'un premier aperçu et reste sujet à évolution. On verra.
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