Salut à tous.
Pour ceux qui se demande ce que j'ai fait ces deux dernières semaines,en dehors du premier jour et du weekend qui ont été traité, je résume dans cet article les événements qui me concerne.
Mon stage porte bien sur une "imprimante 3D métal" puisque on utilise le procédé LMD (laser metal déposition) pour créer par couches successive des objets (surtout des éprouvettes et des échantillon pour test dans notre cas). Il est principalement centé sur l'application de "superalliage" de Nickel. Concrètement, pour ces deux dernier semaines, je devais surtout lire la documentation existante. Autant j'ai lut sans trop de problème ce qui se rapportait au "laser cladding", autant ce sur la métallurgie des poudre, j'ai pas accroché. Qu'est ce que cela m'apporte que les petites inclusions de chrome augmente la résistance à la traction et que par là augmente aussi la vitesse de propagation de fissure en cycle de fatigue, dans un alliage de titane, hein? Alors je révise mon japonais, avec plus ou moins de réussite. J'apprends du vocabulaire, mais les kanjis, ce n'est pas encore ca. Ah si je connais "stagiaire" en kanjis.
Et comme je n'avais pas de chaussure de protection, jusqu'à hier, je n'ai pas encore pu faire d’expérience avec la machine. Bon, pour le LMD, il me faut encore passer une visite chez l'ophtalmologiste pour contrôler le fond de l’œil ( et aussi pour qu'il aie une référence pour la visite finale), une obligation légale pour travailler avec les lasers. Mais hier, j'ai pu faire du polissage, au cours d'une "formation".
J’obtiens de beau miroir, mais sont ils correctes pour l'observation microscopique?
Les repas sont plutôt bien. Ça a du gout, même si on ne sait pas trop ce qu'il y a dans l'assiette. Ma famille et ceux qui me connaissent se doivent se douter que j'essaie d' absorber le plus de nourriture possible, et c'est effectivement mon occupation principale à ces heures là. Je peux aussi justifier cela par un désir de découverte culinaire. Voila comment on joint l'utile à l’agréable! Les petits déjeuners sont copieux, un tiers "à la française", un tiers à anglo-saxonne ( saucisse, omelette, fruits...) et le dernier tiers à la japonaise (riz cuit, "meat bun", soupe de mais, soupe miso) comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus. Le midi et le soir, c'est repas japonais à la cantine de l'entreprise. C'est sympas, mais je déplore le manque de dessert,surtout le soir( il n'en y a parfois absolument aucun). D'ailleur, le soir, les plats que nous prenons le plus souvent sont des Udon et des Soba (des nouilles, de gros diamètre pour les udon et plus fine pour les soba). C'est rassasiant, pas cher et délicieux (et peut être bien bon pour la santé, mais ça , je l'ignore). Il faut remarquer qu'au bout de deux semaines, nous utilisons presque parfaitement les baguettes, alors que nous n’étions que des débutants malhabiles au début de notre séjour.
Les deux dernières photo sont des exemples de repas du soir.
Enfin, hier fut mon premier triomphe avec la lessive. Les autres qui ont déjà accomplis cette tache m'ont dit: " Ne t’inquiète pas, tu soulèves le couvercle de la machine et il y a un mode d'emplois."
Effectivement, il y a un mode d'emploi. Mais celui-ci est intégralement en japonais et en kanji. Kanji que je ne sais pas lire. Ou que j'ai oublier. Et il n'y avais pas de japonais pour me montrer l'exemple.Alors, je me suis servi de mon intelligence. J'ai placé mon linge, versé une mesure de la lessive en libre service, fermé et lancé la machine. Une demi heure après, le résultat était plutôt probant. Maintenant venait le séchoir, qui avait résisté à mes camarades (je sus un peu plus tard qu'il avaient réussir l'ouverture de la porte si difficile). Le mode d’emploi disait ( à ce que j'avais compris) d'ouvrir la porte et de placer le linge à l’intérieur. Une première tentative simple ( juste tirer le panneau pivotant) fut un échec. j’inspectais la machine. Il n'y avais aucun mécanisme de verrouillage à manipuler, rien. Rien qu'une poignée. Fixe. Je réitérais, je forçais, mains sur la poignée. La machine ne cédait pas. La récalcitrante menaçait même de s'arracher du mur. Je pris appui sur la face de la machine d'une main, l'autre toujours sur la pognée. Et cette fois, je vainquis.
Je pus charger et mettre en route la machine. A la fin du cycle, le linge était un peu plus sec; mais il sèche toujours. A l'heure actuelle, j'envisage l'intervention du sèche-cheveux.
A la prochaine.
PS: Je n'ai pas eu droit à une "nomikai" ou une "welcome party" (essentiellement parce que le chef était absent, je crois) lors de ces deux semaines. Eh bien, les membres de mon service se rattrape et c'est deux nomikai qui m'attendent la semaine prochaine, mardi avec les "jeunes" (moins de 34 ans) et vendredi avec tout le monde.
PPS: j'oubliais de préciser que je passais pas mal de temps à batailler pour le montage et surtout l'upload des vidéos.
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