dimanche 20 mai 2012

Jour 6 : excursion à Akihabara et au jardin exterieur du Palais Imperial

Salut à tous.
Voila maintenant presque une semaine que nous sommes partis de France pour le Japon. Premier weekend nippon, premières visites.
Pour des raisons de commodités electroniques/infomatiques/numerique/... , et aussi parce que nous pensions y retrouver Paul, nous avons choisi d'entamer notre exploration de Tokyo par Akihabara, paradis des appareils en tout genres et royaume de l'imaginaire et des Geeks (ici: Otaku).
En gros, je cherchais un dictionnaire électronique ou un jeux DS équivalent, et Jeremy et Vincent voulais chacun un câble HDMI. Et Paul était pris  par une crise de sommeil, nous y sommes allés sans lui.
Nous avons donc pris le train. Nous avons de la chance, la gare d'Akihabara est (entre autres) sur la ligne que nous prenons pour aller au travail, mais dans la direction opposée, et en plus nous avons eu un "direct" avec des arrêts en moins donc plus rapide.
En descendant du train et en sortant de la gare, point de hordes encostumées, ni de construction étalant ou imposant son Otakuitude éclatante au témoin de passage,  tout était normal . En fait, à y regarder de plus près, il y avait un Gundam Cafe ("Gundamn Cafe" que nous n'avons remarqué qu'au retour) et  un bâtiment estampillé Sega(comme la sortie se trouve sous une arche, le champ de vision est un peu limité). C'est donc vers ce dernier que nous nous sommes dirigés pour notre initiation à Akihabara. Celui ci était remplis de jeux d'arcade et de "pêche à l'objet avec un "UFO"-grappin" (pour les premiers étages).Il y avait aussi un sous-sol auquel on accédait par un escalier obscure et (relativement) étroit. Notre incursion fut une bien mauvaise initiative, il n'y avait la qu'une masse compacte de jeux d'arcade et d'étranges créatures quasiment greffées dessus, au milieu d'un vomissement de cataclysmes acoustique (difficile d'appeler cela de la musique, même beaucoup trop forte) et de nuages d'odeur de fumée (et de nuage de fumée tout cours d'ailleurs).
Nous ressortîmes dare-dare.
Après quelques instants pour récupérer, nous primes le temps de d'observer les alentours. Puis nous nous aventurâmes dans un magasin à l'aspect plus innocent, spécialisé dans l'appareillage: autocuiseurs de riz, four à microondes, cafetières, sèches-cheveux, télévisions, ordinateurs, consoles de jeux et autre bidules. Vincent et Jérémy purent y obtenir l'objet de leurs quête et emballant leur butin, nous primes l’ascenseur pour redescendre (il n'y avait pas d'autre chemin accessibles). Au sortir de celui ci, nous nous retrouvâmes au beau milieu d'une harde de mégères à l'affut d'aubaine sur les sèches-cheveux et sur les masseurs électriques (non pas ceux à usage intime, bien qu'il y en eu un avec une forme cocasse: deux boules masseuses au bout d'une poignée).
Ensuite nous explorame un magasin dont le rez de chaussé était consacrés au jeux vidéo. J'esperais y trouver mon graal et je ne fut pas déçu : le jeux, "Kanji sono mama" était disponible en deux versions et était à prix réduit( parce que d'occasion). J'en profitait pour faire l'acquisition d'un jeux "Dragon Quest IX" en Japonais intégral, également à prix sacrifié. Je repérais de surcroit quelques bonnes affaires pour lequel je me fit la promesse de revenir. Puis, Victor et moi, nous montâmes et montâmes les escalators, Jérémy et Vincent étant partit en éclaireur dans les étages supérieurs. C'est d'ailleurs curieux, les escalators d'Akihabara descendent rarement. Puis nous arrivâmes dans des contrées dont le contenu est embarrassant. Nous repérâmes une issue, un escalier situé à l’extrémité de l'étage opposée à l'arrivé de l'escalator , que nous empruntâmes au plus vite pour descendre  et retrouver nos deux compagnons qui nous attendez à la sortie, ayant peu ou prou parcouru le même chemin mais plus vite.
Nous visitâmes ensuite un magasin de manga ou Jérémy acheta deux tomes de Dead man in Wonderland puis nous bifurquâmes vers les petites rues adjacentes; Les boutiques se faisaient  plus petites mais plus spécialisées et plus pittoresques. Soudain apparut le problème de nous sustenter. Nous fûmes alléché par une enseigne de nourriture italienne. Las! Mauvaise idée! La dite échoppe se trouvait en sous-sol au bout d'un escalier  par trop bas de plafond et en guise d'aubergiste,et de cerbere, une machine automatique, froide, à la conversation  et la sollicitude on ne eut plus limité.L'affaire était mal engagée. Cependant, nous avions une carte et nous nous rabattîmes sur un Mc Donald qui était clairement indiqué.
Après le repas, nous continuâmes notre progression. La curiosité nous attira dans un bâtiment mettant en devanture les personnages d'Evangelion.Au passge de la porte, nous fûmes acceullis par un vacarme assourdissant et des machines de Pachinko. C'était un casino. Au sous-sol, le bruit et l'odeur de fumée, c'était pire encore. (Note: éviter les sous-sol d'Akihabara . Il doit s'y trouver quelques portes des Enfers. Ou être accompagné d'une solide équipe d'exorcistes et de  preux paladins).

Puis, nous avons visité un magasin dédié aux mangas, avec magazines au Rdc, tomes au deuxième et troisième, produits dérivés au quatrième et cinquième, musique au sixième et vidéos/animés au septième.

Suite à cela, nous avons décidé de quitter Akihabara et de nous rendre aux jardin du Palais impériale, qui s'est révélé à nous et nous a "fait signe" à l'aller. Nous avons donc repris le train, pour la gare proche de Tokyo. Nous sommes sortis aux milieux d'immense constructions encerclant la gare et l’écrasant de leur taille. Cette dernière possède d’ailleurs un aspect extérieur agréable, à européenne. On dirait un confortable château du XVII, XVIIeme siecle, mais en briques rouge.
Nous avons gagné la place Wadakura, malgré le petit problème de Vincent, puis le jardin exterieur ou nous avons fait la sieste, faute de temps pour visiter le jardin orientale (il ferme tôt, à16h).
Puis on est rentré à l’hôtel.

Voila. J’espère que mon récit sur les modes épique et humoristique vous a plu.


Les vidéos :



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