mercredi 6 juin 2012

Dimanche: Les Jardins impériaux et la Tour de Tokyo

Au cours de la semaine dernière, Tomoko Yamamoto, une ingénieure de IHI, nous avait invité à un barbecue qu'elle donnait avec des amis français (elle-même avait séjourné en France). Aussi devions-nous ce dimanche retrouver Yamamoto-san à la gare de Sakuragichô avant de partir déjeuner. Malheureusement, la météo annonçait de la pluie,  et le barbecue fut annulé.

Dimanche matin, après avoir constaté l'incompétence des services météo japonais, nous décidâmes de profiter de la journée à peine nuageuse pour retourner voir les jardins impériaux que nous avions manqué le premier week-end.
Vers 12h30 nous prîmes donc le train jusqu'à la gare de Tokyo, dont l'architecture peut ordinaire vaut le coup d'oeil. Mais avant de partir visiter, il nous fallait nous sustenter, et Adrien avait repéré sur le guide un restaurant d'okonomiyaki. Les okonomiyaki sont une sorte de galette, dans lesquelles on trouve des légumes, et les ingrédients de notre choix: patates, viande de porc, poulpe... Le repas fut délicieux et fort nourrissant, quoique comme à son habitude, Jérémy sembla rester un peu sur sa faim.

Nous allâmes donc vers les jardins impériaux. Ces derniers sont divisés en plusieurs sections, et seule la partie orientale peut être visitée. Alors que nous nous apprêtions à entrer, un groupe nous aborda, se présenta comme des étudiants souhaitant améliorer leur anglais, et nous proposa de nous faire visiter les jardins. "Pourquoi pas?" nous dîmes-nous. Et c'est ainsi que ce sympathique nous montra les postes de gardes, l'ancienne tour de guet, la salle de concert réservée à l'empereur, la pavillon du thé du Shogun, le bassin à carpes, et les 31 arbres représentant le 47 préfectures du Japon (en plus d'être mauvais en météo, les japonais sont mauvais en maths. C'est peut-être lié...). A la fin de la visite, Jérémy récupéra les coordonnées du sempai de leur groupe, histoire de pouvoir remettre ça un prochain week-end.

Après les jardins impériaux, nous avions pensé monter à la tour de Tokyo au coucher du soleil. Comme nous avions encore le temps, nous nous mîmes en route à pied. Quelque temps après nous arrivâmes devant ledit édifice, qui se vante d'être plus haut et plus léger que la Tour Eiffel. Beaucoup moins impressionnant, également. Alors que la Tour Eiffel se dresse fièrement au milieu du champ de mars, et que les pieds se rejoignent au niveau du premier étage, la tour de Tokyo possède une base plus petite, des arches moins hautes, et est cachée par les bâtiments alentours. Un centre commercial a de plus été construit sous la tour, ajoutant un côté disgracieux dont ne souffre pas notre monument national (Je plaisante, ce n'est pas moche, c'est juste que quoiqu'en disent les japonais, la Tour Eiffel est clairement mieux).

Nous entrâmes dans le centre commercial à la recherche d'un endroit où diner. Nous passâmes devant un McDo, puis nous vîmes un restaurant à l'air pas mauvais. Puis nous vîmes les prix du restaurant, et le McDo se fit plus appétissant. Finalement, la flemme et la faim aidant, nous cédâmes à la la chaîne de fastfood. Seul Adrien, incorruptible esprit face au grand capital, alla s'acheter son diner au 7eleven du coin. Enfin, nous montâmes au premier observatoire de la tour, à 150m d'altitude. Le panorama tokyoïte en impose. De nombreuses tours dépassent les 100m d'altitude, on aperçoit plusieurs temples et bâtiments plus traditionnels, la vue porte même jusqu'à Yokohama, et la Landmark Tower. Nous restâmes jusqu4à la tombée de la nuit pour voir le paysage s'illuminer des lumières de la ville. Un deuxième point de vue à 250m de haut était possible, mais le coût supplémentaire et l'attente que cela supposait nous dissuadèrent d'y monter. Enfin, vers 20h, nous rentrâmes à l'hôtel, complètement décalqués, mais fort satisfaits du week-end.

Au prochain épisode je conjugue tout au subjonctif imparfait.
Salut à tous!

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